16.8.16

Août 2016 retour dans le Dodécanèse

Le meltem semble établi pour pas mal de temps, nous décidons un retour rapide vers le Dodécanèse où le vent sera plus clément, nous envisageons de faire 2 étapes Sérifos Astipalaya et Astipalaya Symi près de la côte Turque où le vent sera plus clément. La plus longue Serifos Astipalaya 100 miles à courir par vent fort mais au portant, c'est à dire vent dans le dos, ce sera plus confortable.


Départ au petit matin, (pour une fois!)

Quelques heures après le départ nous croisons un superbe voilier


25 noeuds de vent, le bateau marche vite 8/9 noeuds tout en étant confortable. Pas question de pêcher, remonter un thon par cette mer serait assez chaud et on ne doit pas traîner si on veut arriver avant la nuit.


Le capitaine doit rester attentif.


Arrivée en fin de journée à Astypalaya, mouillage sous le château où nous retrouvons T4.


Une bonne nuit de sommeil et mouillage un peu plus à l'est de l'île devant une superbe plage avant d'attaquer la 2ème partie de la traversée Astipalaya Tilos,environ 50 miles toujours avec un vent portant de 25 noeuds.


Mouillage devant le port de Tilos, le fond est de très mauvaise tenue, nous nous y reprenons à 3 fois avant que l'ancre ne daigne s'accrocher, c'est la première fois que ça arrive. Ce qui me console c'est que nos amis de  T4 et de K ont le même problème.
Nouvelle étape vers Symi enclavée sous la presqu’île Turque de Datcha où nous serons complètement sorti de la zone du meltem.



Au milieu de la traversée nous distinguons une tache orange au loin, nous faisons route dessus et rapidement à la jumelle nous distinguons un radeau de survie sans aucun signe de vie. Nous nous rapprochons inquiets de ce que nous risquons de trouver.
Arrivés à quelques mètres nous constatons que la tente qui le recouvre est fermée, nous arrimons le radeau au bateau et je saute dedans afin de voir ce qui se passe à l'intérieur.
Ouf!, pas de mauvaises surprises, il semblerait que le radeau soit tombé d'un bateau et se soit gonflé automatiquement. Aucun nom de bateau n'est inscrit dessus, d'après les documents du bord les révisions auraient été faite en Turquie.




Rassurés nous reprenons notre route vers Symi, cap au sud vers la petite baie du monastère de Panormitis dont l'entrée est assez difficile à trouver, seul un vieux moulin sur le côté gauche identifie l'entrée.

Le monastère est toujours aussi impressionnant.


Le moulin vu de l’intérieur de la baie

Nous remontons la côte est et passons par l’impressionnant mouillage de Thesalona où l'année précédente nous avions vu un voilier neuf de 17 m coulé par 30 m de fond.


He! T4 j'ai la priorité, j'arrive à droite, bon ton bateau est plus solide que le mien, je te laisse passer

Nous jetons l'ancre le soir dans le mouillage de Pedi bien plus sur que port de Symi où les salades d'ancres sont inextricables le matin lors du départ des bateaux.




Balade dans Symi où les reines du shopping sont lâchées.


Heureusement que les pieds Nickelés veillent au grain.









 La Turquie n'est pas loin et ses gulets sont toujours là


En route vers notre resto favori pour déguster les spécialités de l'île, bien sur Edouard il y aura aussi les fameuses petites crevettes de Symi (endémiques de la région) que nous avons dégustés à de nombreuses reprises sans vraiment en être lassés. Le menu dégustation avec ses 17 plats se passe très bien et nous reprenons le bus à minuit pour retrouver les bateaux au mouillage de Pédi.
Merci à Manu pour les photos (les plus belles)



Départ après une bonne nuit de sommeil nous appareillons en direction de l'île volcan de Nysiros à l'ouest de Symi .


Les mouillages dans le port sont travers au vent,heureusement que T4 et K déjà sur place nous donnent un sérieux coup de main pour nous amarrer, 15 tonnes il faut les tenir.
Soirée dans l'excellent restaurant Aphrodite sur le port



 Le volcan de Nysiros est le plus jeune volcan en activité de la Grèce, ses roches les plus anciennes ne dépassent pas les 150 000 ans.
Le cratère central de la caldeira a un diamètre de 4 kilomètres.





Mouillage sur la petite île de Gyali où la pierre ponce est encore extraite dans des carrières à ciel ouvert.
C'est vrai que de loin l'île n'est pas engageante, mais il faut y aller car elle réserve des surprises


Les petites plages de l'ouest de l'île sont superbes.
 Sur ces plages de sable, en cherchant bien on peut trouver des yeux de Sainte Lucie qui sont prisées en bijouterie. En fait c'est l'opercule d'un coquillage le Turbo Rugueux





 Les rochers érodées par les tempêtes prennent des formes pour le moins bizarres.