Cap au sud vers Paxos que nous longeons par la côte ouest avec ses falaises impressionnantes.
Non Domi, tu ne peux pas te cacher dans la grotte, ton mat est trop grand!
La descente vers le sud, passage à Préveza se fait au portant 30 nœuds et mer formée manière d'amariner l'équipage.
Soirée resto dans notre taverna favorite et visite d'une distillerie d'ouzo de bonne facture, il a fallu bien sûr goûter différents millésimes.
Début de dégustation
Fin de dégustation (nota: la qualité de la 2ème photo est moins bonne, effet ouzo, je ne citerai pas le nom du photographe)
Nouveau passage du canal de Lefka et son pont tournant, une première pour Josy et Domi sur leur superbe Iambo.
Pont tournant
Nous nous retrouvons dans le bassin de navigation de Méganési, en passant devant l'île de Scorpio nous découvrons les nouveaux jouets du propriétaire, 2 superbes CLUB SWAN 50 immatriculés en Russie s'amusant en match racing, superbe!
Nous retrouvons Méganesi avec encore quelques mouillages sans trop de monde, il faut éviter les mouillages conseillés dans les guides.
Les mouillages connus sont pris d'assaut.
Nous quittons Méganési pour Kalamos, un peu moins fréquentée par les bateaux de location.
Nous jetons l'ancre dans un endroit magnifique peu recommandé dans les guides car il y a de nombreux hauts fonds, l'occasion de mouiller le fusil et surprise de belles liches se sont laissées approcher, le repas du soir est assuré.
Départ vers Ithaque, la patrie d’Ulysse avec un petit arrêt pour le déjeuner sur l'île d'Atokos
Nous passons la nuit dans le port de Vathy au centre de l'île, le port est très bien protégé de la houle mais le vent peut y être très violent à cause des hauts reliefs qui entourent la baie de Vathy.
Nous quittons les îlles connues et fréquentées pour les îles oubliées du sud, Dragoneres et Ekhinades où nous serons seuls.
La mer est calme, chacun vaque à ses occupations, les uns préparent les légumes, peler les pois chiches est tout un art, les autres s'arment pour ramasser des oursins (ékhinades signifie oursins en Grec) on ne peut pas faire moins.
John est un grand spécialiste du ramassage des oursins, c'est mon maître, il m'a tout appris.
Après avoir dégusté pois chiches et oursins (quelques uns, l'eau était trop fraîche pour John) nous mettons le cap sur Astakos, village balnéaire sur le continent.
Une chute malencontreuse sur le bateau, l'auriculaire de la main droite retourné, peut être une fracture, le restaurateur local me porte sur sa mobylette jusqu’au petit hôpital local, peine perdu, pas de radio il faut aller dans une grande ville à une heure de route, ce sera pour demain.
L'hospitalité des Grecs n'est pas une légende, imaginons le même problème en France !.Un copain du restaurateur m'accompagne jusqu'à l’hôpital régional et en moins d'une heure : consultation, radio (verdict métacarpe cassé ) et plâtre dans la foulée, fini la chasse pendant 4 semaines, heureusement Martin va nous rejoindre dans quelques jours et j'espère que nous mangerons du poisson.
Après quelques courses dans l'hyper local nous mettons le cap sur Kastos.
Les mouillages de la côte sud de Kastos sont toujours aussi beaux.
Le jour de la finale approche, il ne faut pas manquer ça, cap sur le petit port de Efimia sur la côte est de Céfalonia .
Fin prêts pour la finale nous réservons une table dans une taverna du port, nous sentons qu'au premier but des français ce n'est pas la liesse générale, bien sur la majorité d'anglais présents est pour le pays contre la France! la Croatie en l’occurrence, nous avons avec nous nos couleurs que nous agitons haut et fort. Un enfant du camp adverse nous emprunte notre pavillon et l'agite devant l'écran au grand dam de ses parents désabusés
La victoire est quand même avec nous n'en déplaise à messieurs les anglais, la taverna se vide très vite à la fin du match, nous sommes peu nombreux à savourer la bière de la victoire
Le retour en annexe se fait sans trop de discrétion.
Nous récupérons Martin à l'aéroport et en profitons pour faire le tour de l'île en voiture
Martin est heureux d'avoir retrouvé sa marraine.
La superbe plage de Mirto, promis la photo n'est pas retouchée!
A l'extrémité de la plage une grotte recèle une curiosité géologique
Des troncs d'arbres fossilisés sont enchâssés dans la roche
Nous décidons de faire le tour de l'île avec un arrêt sur un spot où j'avais il y a quelques années ramassé des cigales, malheureusement avec ma main plâtrée je n'ai pas pu plonger et j'ai délégué cette tache à Domi et Martin qui ont bien rempli le contrat.
La côte ouest de Céfalonia est très peu fréquentée, elle est pourtant splendide avec une eau de rêve.
L'équipage au grand complet
Mouillage pour la nuit dans une petite baie protégée de la côte ouest
Le temps est incertain pour cette nuit et demain, nous préférons passer la nuit suivante dans un endroit abrité, nous optons pour la marina d' Argostoli qui en fait est une marina désaffectée et de fait gratuite squattée par des bateaux épaves, un italien mal embouché essaye de dissuader les autres nationalités d'y rentrer, c'est mal me connaitre, le ton est monté et bon gré mal gré il s'est rendu à l'évidence que ce n'était pas bien d'essayer de faire la loi dans un lieu ouvert à tous.
Une tortue insensible à notre altercation se nourrit des algues du "quai d'honneur"
Promenade de la marina au centre ville
Italien auto proclamé "harbour master"
Une des belles unités de la marina
Nous mettons le cap sur Zante, la dernière île des ioniennes, le vent est faible, une grande partie est faite au moteur, on se dit qu'il vaut mieux avoir peu de vent que trop et rester bloqué au port.
Nous trouvons une place à quai dans le petit port de Agia Nikolaos où Dimitri patron de la taverna d'en face a déplacé son bateau de pêche pour nous accueillir sur le quai, eau et électricité gratuite, bien sûr la moindre des choses est d'aller dîner chez lui, sardines grillées et gavros excellents.
Le revers de la médaille, certains mouillages tranquilles se transforment en enfer en quelques secondes, les bateaux de promenade déversent une hordes d'adultes gesticulants avec leurs bambins piaillant à qui mieux mieux, vite on lève l'ancre.
La baie du naufrage
