Juin 2013 de Isola San Pietro aux Iles Ioniennes

 

Juin 2013 de Isola San Pietro aux Iles Ioniennes.

Apres ces quelques jours sur Isola San Pietro, direction la capitale Cagliari où Micheline et Francis retournent dans 2 jours sur Bordeaux pour retrouver le fougueux Biloup qui les attend sur le bassin d’Arcachon.

 

3 juin mouillage vers la pointe de Malfatano

Un dernier mouillage avant Cagliari, on va essayer d’aller dans un des plus beau mouillage du Sud Sardaigne près du cap Teulada qui est une zone d’exercice militaire mais dont l’accès est parfois autorisé pour les bateaux de passage.

Près du cap, un hélicoptère de l’armée vient sur nous à quelques dizaines de mètres et nous invite fermement à dévier notre cap, tant pis nous allons aller dans l’anse de Malfatano 5 miles plus à l’est.

seuls sur la plage

 Le lendemain navigation sous spi, cap sur Cagliari, avec enfin un temps d’été

La vieille ville de Cagliari est superbe avec ses petites rues animées et sa Chiesa superbe.



Ballade sur les hauteur de Cagliari



 9 juin départ de Villasimus 

Direction les Iles Egades à l'ouest de la Sicile.

Génois et un ris dans la grand voile, belle houle, nous avançons très vite.
Malboro ne veut encore rien savoir, je pense qu'une malédiction liée à l'embarquement de thon en boite perpétrée par des personnes dont je tairai le nom est en train d'agir.

notre route

Surrprise ! pendant la traversée un calamar est venu s'échouer sur le pont du bateau, seule prise à ce jour ! pas de quoi remplir le congélateur.



le repas de midi

10 juin Marettimo

Réserve naturelle des Iles Egades.

Arrivés dans la matinée. Mouillage dans la baie sur un fond de roche. Mouillage à déconseiller, la chaine se prend dans les rochers et les rafales de vents dues à la hauteur de l'ile sont très violentes (45noeuds à l'anémometre)



Le matin les randonneurs fraichement débarqués des hydroptères prennent le chemin qui les mènera au mont Falcone culminant à 686 m.


le port de Marettimo



Petite ballade à terre


"La Mer" de Charles Trenet



Le mur de l'église

11 juin Levanzo

Evidemment là aussi difficile de reconnaitre l’ancienne baie dans laquelle nous avions mouillé.
Ballade de 2h pour faire le tour de l’ile à pied, elle ne fait que 5 km2.



vue sur le port



le village



12 13 juin 

Passage par Capo San Vito ou le mouillage est très calme avec une eau turquoise et départ le lendemain jusqu'au nord de Palerme devant une plage ou le nombre de cabines de plage est impréssionant, Deauvillle est battu. 

14 Juin

Départ pourles iles Eoliennes
Trop de houle pour mouiller sur Alicudi la plus à l'ouest, nous la verrons que de loin. 



Alicudi

 Nous contournons le piton à l'ouest de l'ile (la canna) avant d'aller mouiller devant le petit village pittoresque de Fidiculi.

village de pêcheurs

mouillage le soir sur l'ile de Salina

16 juin Lipari

Ballade en Vespa autour de l’ile avec passage près de carrières de pierre ponce aujourd’hui désaffectées.

(Il y a environ 30 ans lors de notre premier passage à Lipari nous avons été surpris de naviguer dans une mer de cailloux ou les pierres s’écartaient au passage de l’étrave du bateau impressionnant !  C’était le rejet de pierre ponce de la carrière, la pierre ponce très légère flotte

 

carrière d'extraction de pierre ponce



Visite des thermes de S.Calogero (qui se résume à un bassin avec une eau à 60° et 50 m de voie romaine). Néanmoins la visite fut commentée avec force détails en franco-italien par un papy qui offrait ses services de guide pour une somme laissée à l’appréciation de chacun.
Nous lui avons acheté une bouteille de Passito de son cru.


Notre guide puisant l'eau des thermes

vue sur Vulcano



la ville de Lipari



la citadelle



le vieux port



le cadre, la table, quoi de mieux !



17 juin Lipari Vulcano  

 En fin de matinée départ de notre mouillage superbe sous la citadelle (un des seul endroit où on peut mouiller par 15m de fond, la profondeur moyenne est de 30m minimum sur la majorité de la baie.) pour la partie sud ouest de l’ile où nous mouillons dans un eau bleu lagon aux pieds de colonnes de lave impressionnantes (qui égalent celles de Capri avec une eau encore plus bleu) Baignade pour madame avec première brûlure de méduse, l’eau est encore trop fraiche pour moi à 22°, vivement qu’elle passe à 24.

traditionnel bain de boues à 60°

Le soir mouillage dans la baie ouest de Vulcano, ballade en ville où un petit village se niche au pied du volcan avec l’omniprésente odeur de souffre qui se dégage de toutes les fumeroles que l’on peut voir le long des chemins

18 juin Eoliennes Messinne

Grand ciel bleu, départ à 10h et tour de Vulcano par l’ouest avec les odeurs de souffre du volcan qui nous poursuivent. Mer belle, 8 noeuds de vent de travers, le bateau marche à 7 nœuds  tout va bien. J’ai remplacé Malboro qui ne veut toujours pas bosser par un poulpe plastique en tenue de soirée qui j’espère saura attirer un thon ou peut être un espadon (on est vraiment dans le coin).

Toujours bredouille, les bocaux commencent à prendre la poussière.
Le vent se lève à l'en trée du détroit de Messine, nous n'avons la les heures pour le courant, c'est la loterie, avec un peu de chance il sera avec nous, si non nous relacheron à Scylla.

Ouf on a de la chance! le courant est avec nous, on continu. Une grande partie du détroit est interdite au mouillage et ancrons le soir en sortie du détroit à 10 miles au nord de Taormina devant une plage.

Arrivée dans la baie de Taormina, mouillage superbe, la ville construite à flanc de montagne nous domine. Le mouillage est sur et allons laisser le bateau à l'encre une journée pour (gravir) l'Etna;

Départ en début d'après midi en bus jusqu'a 1600m et jeep jusqu'a 3100m, paysage lunaire, la dernière coulée de lave de 2002 est impréssionante. Les cratères sud sont atteints, malheureusement nous ne sommes pas dans une pèriode active et le magma n'est pas visible, il faudra revenir!. 

ascension lente vers le cratère principal



impressionnant mur de neige recouvert de cendre



2 petits bus 4x4 pour nous acheminer au sommet du volcan



le point rouge n'est pas du magma en fusion
simplement Joce qui a mis sa parka, il fait 6°

 Après une nuit de repos bien méritée départ pour Syracuse, nous avons plus de 50 miles à courrir et pas un brin de vent, tout se fera au moteur sous bimini intégral .

On retrouve avec plaisir cette baie avec son mouillage au coeur de la vieille ville d'Ortigia (centre historique de Syracuse)



Au mouillage, vue sur Ortigia

La vieille ville d'Ortigia est très belle, c'est l'ame de Syracuse, elle est construite sur un ilot de1 km2 avec plus de 3000 ans d'histoire (vestiges préhistoriques, influences Grèques, Bizantines, de la Renaissance jusqu'au Baroque tardif et style Rococo comme le palais Impellizzeri, malheureusement beaucoup de palais ne sont pas entretenus et sont voués à disparaitre.

Nous avons été surpris par la beauté des balcons.



Palais Impellizzeri



Piazza du Duomo, coeur de la cité

 Syracuse c'est aussi son marché, avec ses nombreuses poissoneries ou l'espadon et le thon cotoient langoustes et gambas fraiches. La langouste à 25€ le kilo et les gambas à 10€, nous en avons profité (je ne dirai pas abusé, on abuse jamais des bonnes choses.)

Le fromager pour nous faire déguster ses spécialitées nous prépare des minis sandwichs arrosés d'huile d'olive et d'origan, nous sommes repus en sortant de son échoppe avec les papilles émoustillées par les "pécorino" goutés.

Notre fromager

Après 4 jours passés dans cette magnifique citée nous avons une météo idéale pour la plus grande traversée de notre périple vers la grèce 270 miles à courrir (environ 500 km)

Départ à 5H du matin après un succulent repas concocté par Claude et Annie que nous avions rencontré il y a quelques années à Hammamet.

Et en route pour de nouvelles aventures : une traversée de 40h environ devant nous. Nous avançons trop vite pour remettre à l'eau Malboro.

route parcourue

Premier jour
Petit temps pour le quart Joce : elle a de la chance!!!



2ème jour
 un peu plus frais avec un vent plus fort qui nous permet d'augmenter la moyenne

 La météo annoncait des vents soutenus pour cette traversée, heureusement pour notre confort le vent correspondait bien aux prévisions, vent de travers, trois-quart arrière entre 15 et 20 noeuds, seule la houle était un peu forte mais supportable.
Souvent les fichiers météo sont optimistes et le vent rencontré est supérieur aux prévisions.
A quelques dizaines de miles nous avons même remis Malboro au travail  qui à l'arrivée sur les hauts fonds de Céphalonie a réussi à attraper un baracuda de 50 cm, premier poisson pris depuis notre départ (après plus de mille mile de traversée (1800 km),  maigre résultat. Est ce le mauvais sort du début du parcours qui agit toujours! vivement le premier thon!!!




baracuda un peu maigre, pas mauvais quand même
 avec les tomates fraiches de Syracuse