20.6.16

Juin 2016 Cyclades


Cap sur Astipalaia dernière île à l'ouest du Dodécanèse, porte d'entrée des Cyclades, l'île est éloignée des autres et de ce fait un peu moins fréquentée, on y retrouve l'ambiance des Cyclades maisons blanches volets bleus.
La navigation se fait au près par 15 noeuds de vent, un vrai régal.


Nous ancrons devant une petite plage bien abritée du vent du nord.


du mouillage on aperçoit le village surmonté d'un château en ruine.


 Le petit port est complet, nous choisissons d'aller mouiller derrière le village



Le mouillage est surplombé par un château en ruine. Comme dans toutes les îles lors des invasions de pirates, les villageois se réfugiaient dans l'enceinte du château



La ville étant assez loin et le soleil très chaud nous choisissons le bus local pour rejoindre la capitale. Le bus tout droit sorti des années 60 reste vaillant malgré les craquements de la boite de vitesse






Les ruelles du village sont très étroites autant pour se protéger du soleil que pour ralentir les hordes de pirates lors des attaques, le pirate Barberousse y fit régner la terreur.




Au détour d'une ruelle une vielle tisse la laine de mouton et essaye de nous vendre des chaussettes à prix d'or (jusqu’où va se nicher le business)





La montée vers le château est rude sous le soleil, seuls les touristes sont dehors à cette heure, mais la récompense est à la hauteur.




Le retour au bateau se fait à pieds, il fait moins chaud et ça descend, ça va, les bateaux son toujours là

Le lendemain le vent est avec nous pour rejoindre Amorgos, l'île où fut tourné le Grand Bleu.
Nous envoyons le spi, le bateau marche entre 8 et 9 nœuds


 Merci Edouard pour la photo


Les dauphins nous montrent la route.


Celui là veut faire la course devant l'étrave, on est à plus de 9 nœuds à ce moment là, il saute de joie, bien sûr il va plus vite!!


Nous jetons l'ancre le soir sur le sud d'Amorgos dans un petit mouillage fréquenté par les pécheurs non loin du cargo coulé qui servit à quelques scènes du Grand Bleu. 




Petit tour par le port encombré d'Amorgos,nous passons la nuit au mouillage avant de mettre le cap sur les petites Cyclades,notamment Koufounisa et ses superbes mouillages. 



La piscine sous le bateau

Alors Joce, c'est mieux qu'à Rosas et on à pas le souci du clore!

Et pour finir la journée dîner dans la seule taverne de la plage qui a été ré-ouverte uniquement pour nous, gavros et succulentes sardines grillées à point avec quelques verres "d'aspro crassi". La vie est belle.


Le matin suivant nous mettons le cap sur Paros, l'île était appréciée dans l'antiquité pour la qualité de son marbre, la vénus de Milo a été taillée dans ce marbre.
La route impose de passer entre Naxos et Paros pour atteindre le petit port de Naoussa au nord de l'île, le vent est de face , il faut tirer des bords pour passer, c'est plutôt agréable car la mer n'est pas formée.
Je n'ai pas encore parlé de Malboro qui traîne derrière le bateau depuis plus d'un mois sans vouloir attraper le moindre poisson, je lui ai rajouté un copain "gay pride" (poulpe d'un rose layette à paillettes qui devrait faire son effet sur tous les poissons), malheureusement il n'est pas plus efficace.


La ville de Naoussa au nord de l'île, les maisons blanches caractéristiques  des Cyclades.












Cap sur la petite île de Sifnos à l'ouest de Paros,la mer est forte, vent de travers, c'est peu confortable mais on avance vite.




C'est bien sur à ce moment là que Malboro fait parler de lui, on affale les voiles le plus rapidement possible et on récupère les 200m de fil que le thon nous a pris pendant la manœuvre, heureusement il ne pèse ne fait que 7 kg et n'est pas difficile à remonter.



Au fait je n'ai plus parlé de gay pride qui a eu les yeux plus gros que le ventre, il s'est attaqué à un bateau ami et ça lui a été fatal !!.

Sifnos est une petite île en dehors des sentiers battus mais pleine de charme (Emir Kusturika après le tournage de Nikostratos le pélican en 2010 eu le coup de foudre pour cette île et y acheta une maison.

Posé sur les rochers de Sifnos, Chrysopigi s'avance comme une sentinelle sur la mer.




Cap ensuite sur Milos, une des plus belle île des Cyclades où fut découverte la statue de la vénus de Milo (on devrait dire la statue de Milos qui fut découverte dans un champ par un paysan en train de labourer, pour en savoir plus: https://fr.wikipedia.org/wiki/V%C3%A9nus_de_Milo )



 La baie presque fermée est en fait le centre du volcan qui s'est affaissé,photo prise du point culminant de l'île 746m


A l'entrée de la baie nous sommes salués par un animal redouté des navigateurs dont on ne prononce même pas le nom de peur que le ciel nous tombe sur la tête

La rive est est bordée de petites maisons de pêcheurs





Les vénus de Milo reloookés


Nous sommes coincés par le melten (il fallait que ça arrive), nous décidons de prendre le ferry et aller enfin visiter Santorin, on en rêve depuis 2 ans sans pouvoir le faire à cause du mauvais temps

Aucun commentaire: